Anne Beaumanoir sera arrĂŞtĂ©e Ă Pont Saint Esprit en 1959, condamnĂ©e Ă 10 ans de prison, mise en libertĂ© surveillĂ©e en octobre 1960, elle quitte la France pour la Tunisie oĂą elle s'occupera des malades algĂ©riens.   Antifasciste et antistalinienne, Annette Roger voit dans l'esquisse de la rĂ©volution algĂ©rienne l'espoir d'une « nation moderne et dĂ©mocratique »Â : contribuer Ă son Ă©closion, c'est « participer Ă l'Ă©mancipation des peuples opprimĂ©s » et «aider au maintien de liens » entre le futur Etat algĂ©rien et la France. Tel Ă©tait son Ă©tat d'esprit, au dĂ©but des annĂ©es 1960.   Au cessez-le-feu, elle se rend en AlgĂ©rie et devient membre du cabinet du ministre de la SantĂ© oĂą elle est nommĂ©e Conseillère technique le 18 janvier 1963, puis directrice de la formation mĂ©dicale et paramĂ©dicale, poste qu'elle occupera jusqu'au coup d'État du colonel Boumediene, en juin 1965.   Elle est expulsĂ©e lors du coup d'État du 19 juin 1965 vers la Suisse, oĂą elle exerce Ă l'hĂ´pital universitaire de Genève jusqu'Ă sa retraite. Annette Roger - Beaumanoir a aujourd'hui 89 ans.   Elle est auteur de « Le Feu de la mĂ©moire, la RĂ©sistance, le communisme et l'AlgĂ©rie, 1940-1965 », Ă©ditĂ© chez Bouchène en 2009.    Voir un web-documentaire Annette Beaumanoir... |  |  |  | 
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